Projection
bien appréciée du public ( environ 110 spectateurs ) ; beaucoup de rires –
surtout féminins ;-) . Une trentaine de personnes sont restées pour le débat,
animé par Stéphanie Milon Sabatier (1)
L'Auditorium de la Province Sud est bien garni |
- Une spectatrice : les rapports H/F exposés dans ce film sont le produit d'un formatage du à l'éducation, et non à nos hormones. Ainsi la différence de localisation de la parole dans les cerveaux japonais et européens résulte des styles d’écriture différents dans ces deux cultures. Cette présentation conforte des stéréotypes ! La Femme et l'Homme ainsi prédéterminés ne seront pas près d'évoluer
.
- Un spectateur : certes il y a des exagérations, voire des caricatures, mais c'est voulu : une démarche pour expliquer sans polémique, en faisant rire. Et on peut se reconnaître sans remise en cause de notre « virilité » ou féminité. Ce film expose de manière simple, pédagogique et amusante.
La personnalité et l'identité sexuelle viennent de l'éducation et des hormones ; c'est un mélange subtil.
- Un spectateur : je me suis senti flashé plusieurs fois. Prendre conscience de distorsions dans la communication de tous les jours, c’est avoir des clés pour améliorer le fonctionnement de mon couple.
-- Un spectateur reproche à l'Education Nationale l'introduction de la Théorie du Genre à l'école ; l'éducation sexuelle serait enseignée dès 7 ans. Il redoute qu'un jour on ne fasse plus de différence entre garçon et fille.
--
Un spectateur : en milieu mélanésien, le film aurait il le même
écho ? H et F s’y reconnaitraient-ils comme nous le faisons ?
--
Un spectateur : dommage que l'exposé ne soit fait que par un homme. A propos de l’origine de nos différences ( biologie ou éducation ou les
deux), regarder les autres espèces animales…
--
Quelques réponses de l’intervenante :
.
Les différences H/F : elles pré-existent biologiquement ; nos
cerveaux ne sont pas formés de
manière identique (hémisphère gauche dit
« rationnel » plus développé pour l’homme, plus de connexions entre les 2 hémisphères
par le corps calleux pour la femme) et ne réagissent pas de la même façon ;
attestées entre autres par des analyses scanners. Bien sûr il y a aussi des
facteurs socio éducatifs, d’ailleurs évolutifs. Ainsi, au cours des 30
« glorieuses »(1945-1975) , le côté masculin (commandement, analyse
pratique, esprit de compétition…) était encensé, privilégié. Aujourd'hui on
s’intéresse davantage aux spécificités féminines (empathie, entraide, bien-être
émotionnel…).
Environ 110 spectateurs se sont déplacés |
. Théorie du genre : l'enfant de 7 ans, on lui fait des cours de sexualité. Dommage qu’on ne lui fasse pas plutôt des cours pour savoir comment aimer l’autre dans un premier temps, alors que l’on va apprendre si facilement un métier pendant plusieurs années d’étude.
Au sein d’une même famille, inconsciemment, on n’éduque pas un garçon comme une fille. En général, le petit garçon a plus tendance à se comparer entre pairs : qui est le fort, qui a la plus grosse… voiture.
La petite fille apprécie plus le partage d’intimité avec sa/ses meilleures amies.
Invariants culturels d’un milieu à l’autre :
Apprendre à aimer est la base de notre relationnel, et c'est à la maison que nous l'apprenons en premier lieu avec le modèle parental.
L'estime
de soi, l'amour de soi sont fondamentaux pour aimer par la suite l’autre dans
sa différence.
C’est la base sur laquelle reposent les 4 piliers du couple, aussi unique soit-il. 4 piliers cimentent les couples :
- le respect de l'autre, de sa différence
- la qualité de la communication
- la sexualité, en incluant la tendresse
- les projets communs, que l’on partage
C’est la base sur laquelle reposent les 4 piliers du couple, aussi unique soit-il. 4 piliers cimentent les couples :
- le respect de l'autre, de sa différence
- la qualité de la communication
- la sexualité, en incluant la tendresse
- les projets communs, que l’on partage
(1)
Psychologue clinicienne, spécialisée en Conseil conjugal et familial, ayant
exercé au Relais de la Province Sud depuis sa création il y a 8 ans ; puis
installée en libérale, elle mène des thérapies conjugales et/ou familiales
d'approche systémique à domicile sur le Grand Nouméa.
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